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Le Jardin Botanique de Bingerville

Le Jardin Botanique de Bingerville a été, créé pendant la période coloniale. D'abord ce fut, de 1904 à 1905, le Jardin de la résidence du Gouverneur ANGOULVANT, bâtiment, transformé en internat des métis en 1934 après le transfert de la capitale à Abidjan, devenu orphelinat de Garçons en 1972.

Ensuite, une nouvelle mission lui a été assignée, celle de Jardin d’introduction et d’essai de plantes venues de divers horizons à partir de 1905, avant d’être retenu comme Jardin Botanique de Bingerville en 1952 avec des objectifs tournés vers les Institutions de recherche notamment l’Institut de recherche Café-Cacao (IRCC).

Le Jardin Botanique de Bingerville a connu une grande époque de gloire en offrant le bonheur aux amoureux de la nature. Mais, avec l’avènement de la conjoncture qu’a connue la Côte d’Ivoire dans les années 1980, le Jardin Botanique de Bingerville a perdu progressivement ses valeurs scientifiques et ornementales. Face au nombre encore important des nostalgiques du Jardin, pour diverses raisons (site de détente, domaine de la recherche scientifique, centre d’éducation, pôle de rencontre), il s’avère indispensable de recourir, de façon globale, à sa rénovation afin qu’il puisse retrouver son lustre d’antan.

Le Jardin est situé à 18 km à l’Est d’Abidjan, au Nord de la ville de Bingerville dans le Sud de la Côte d’Ivoire. Il couvre une superficie de 55 hectares. Ses coordonnées géographiques sont comprises entre
5°21’44 » et 5°21’46 » de latitude Nord et entre 3°53’16 » et 3°53’22 » de longitude Ouest. Le climat est sub-équatorial à deux saisons de pluies (d’avril à à juillet et d’octobre à novembre) et à deux saisons sèches (de décembre à mars et de août à septembre). La pluviométrie moyenne annuelle sur 10 ans (1996-2005) est de 1650 mm. Les températures moyennes mensuelles varient annuellement entre 25 et 30 °C.

Le Jardin Botanique de Bingerville fait face à de nombreuses contraintes d’ordre général et individuel. à partir de 1980, la Côte d’Ivoire a connu une période difficile du fait de la crise économique. Cette crise n’épargne pas le Jardin Botanique de Bingerville qui voit partir, sans être renouvelés, son matériel usagé et son personnel.

En 1997, le Jardin Botanique de Bingerville, alors dans un état de délabrement total, ne disposait plus d’agents temporaires jouant le rôle de manoeuvres. L’on assiste également, à l’infiltration du Jardin par les paysans pour l’installation de champs de diverses cultures notamment le maïs, Zea mays et le manioc, Manihot esculenta comme l’indique la figure 10 ; l’igname, Dioscorea alata (figure 11) et le bananier, Musa paradisiaca. Les superficies varient de ¼ à ½ hectare.

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