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La fête de l’igname chez le peuple N’Dénian, ou la reconnaissance à l’égard d’un tubercule nourricier

La fête de l'igname est l'une des plus grandes festivités du royaume N'Dénian. Le 17e Roi de l'Indénié, Nanan Boa Kouassi III, dans un discours de remerciement, vendredi 12 février 2021, au Palais-royal de l'Indénié, au cœur du quartier Agnikro à Abengourou, lu par son porte-parole, rend hommage solennellement aux ancêtres et aux esprits pour leur aide, assistance et protection. Ce discours met fin au rituel qui marque l'aube du nouvel An, le 276e du royaume de l'Indénié, créé en 1745.

Après un « voyage » au cœur de la culture Agni N’Dénian à travers rythmes, chants et danses traditionnelles, croyance et gestes codés, mais également de démonstrations mystiques et de communion entre illuminés, les nombreux invités sont tous debout une seconde fois pour voir partir le « bia » ou le trône qui doit précéder le Roi. Nanan Boa Kouassi III, aidé de ses portes-cannes prend place abord de son véhicule et se retire sous le crépitement du tam-tam parleur. Rendez-vous est pris pour le 277e fête de l’igname en 2022.

Tout a commencé la veille du vendredi saint ou l’Ananya

Bien avant, le ton avait été donné la veille dans la soirée du jeudi. Le chef d’Apprompron est venu annoncer officiellement lors d’une cérémonie présidée par Nanan Boa Kouassi III à la cour royale, la célébration du vendredi saint (Ananya) en Agni, de la fête de l’igname à Abengourou. « Le chef d’Apprompron est selon, la coutume, le seul habilité à faire l’annonce », confie un membre de la cour sans autre explication. La fête de l’igname symbole du destin des Agni est la principale manifestation du calendrier traditionnel du peuple N’Dénian. Elle a lieu dans la soirée le vendredi Saint (Ananya) de la semaine faste (Abiélè) en pays Agni. Les prêtresses ou « Komian » dès l’annonce ont fait leurs rituels pour prévenir les maux éventuels qui pourraient s’abattre sur le royaume.

Il est 12 h 57 quand le tam-tam parleur résonne pour la première fois au sein de la cour royale. Le tambouriner teste le cuir, et annonce l’imminence de la cérémonie. Ici, tout reflète la virginité. Un homme habillé dans l’uniforme de la fête de l’igname sort d’une des chambres du palais pour couvrir d’un tissu blanc, le bas du tambour parleur disposé à droite juste à l’entrée de la cour royale.

Le kiniankpli fait savoir Eugène Dié Kakou ancien journaliste et fils de la cour, est un orchestre royal « il ne se joue pas à n’importe quel moment », il se fait entendre à de rares occasions. Il annonce le décès du roi, se joue à des funérailles royales ou de dignitaires, à des grands moments de réjouissance comme celui-ci, à l’occasion de la fête des ignames et au cours des cérémonies d’intronisation.

La sacralité à l’intérieur de la cour n’échappe pas aux invités. La cour royale est entièrement décorée de tissus blanc éclatant, inspiré de la croyance des Agni N’Dénian qui estiment que la couleur blanche est signe de pureté. Sous les préaux encore déserts, il y a suffisamment de place. Les chaises réservées aux invités de marque et à la population attendent leurs occupants. Seules les Komian (les féticheuses) sont visibles dans la cour et autour du lieu le « plus saint », le préau réservé au Roi. Vêtues de blanc et de rouge, des perles sur le corps badigeonné de Koalin, les komian veillent et gardent les lieux.

Trente minutes avant l’accueil officiel des invités, soit à 13 h 30, le Kyniankpli donne le ton, les choses sérieuses s’annoncent « èmobla, èmobla, bèbla » venez, venez, s’écrit une jeune dame pressant ses camarades à venir occuper « les bonnes places ». Les premiers invités vêtus pour la plupart du pagne de la 276e fête de l’igname font leur entrée au Palais royal. Ils portent tous des cache-nez, crise sanitaire du coronavirus oblige. Ils sont suivis par les autorités politiques et administratives sous le crépitement du tam-tam. Les batteurs portent également des cache-nez. La délégation gouvernementale est conduite par le prince Roger Adom, fils du Roi et ministre de la Modernisation de l’Administration et de l’Innovation du Service public. À ses côtés, le préfet de la région de l’Indénié-Djuablin, Assamoi Florentin. Une fois dans la cour, il est interdit de croiser les pieds. Tous les invités, à part les religieux, doivent se décoiffer « ici à la cour, c’est Nanan Boa Kouassi III qui est le seul chef », explique l’un des maîtres de cérémonie.

Arrivées des chefs de canton et de villages (têtes couronnées)

Une fois la population installée, les têtes couronnées font leur entrée. Les chefs de canton et des villages parés de leurs plus beaux pagnes, se suivent, saluent le tam-tam parleur avant de rejoindre la tribune réservée aux autorités traditionnelles. Le Roi du Djuablin (Agnibilékrou), Nanan Tigori Gnamin est accueilli une dizaine de minutes après. L’hôte de marque reçoit les honneurs traduits par le tam-tam parleur puis, il est conduit dans la loge royale. Il a été précédé cinq minutes plus tôt par Nanan Brou Fié représentant le président de la Chambre des Rois et chefs traditionnels de Côte d’Ivoire. En bon Bron, il sait ce qu’il a à faire. Il salue le tambour parleur, remet un billet avant d’être conduit auprès de ses pairs.

Un véhicule pénètre au sein de la cour royale, à 14 h 18 , « c’est la reine mère Adom Kanga », fait savoir le narrateur, Tanoh Dominique. Elle est accueillie par le tambour parleur à travers une prestance spéciale. Le véhicule continue sa lente marche juste devant la chaise qui lui est réservée. La reine-mère dans un pagne à dominante blanc, prend place dans une chaise à fond noir et aux bordures blanc ocre au milieu des reines mères d’Agnibilékrou et d’Adaou. Discrète, elle est chargée en premier de la protection du Roi, première conseillère du Roi dans la gestion du royaume, elle ordonne et contrôle toutes les cérémonies et rituels de la cour.

L’entrée triomphale de Sa Majesté Nanan Boa Kouassi III

Le tambour parleur, à 15 h 24, silencieux un instant, reprend du service et tranche avec prestige dans le bruit. Le Kyniankpli annonce toujours un événement, l’arrivée d’une personnalité ou d’un dignitaire. L’événement, c’est l’arrivée de la chaise royale de nanan Boa Kouassi III. « Ce qui veut dire que le Roi n’est pas loin, la cérémonie est imminente », explique Dominique Tanoh. La chaise royale couleur or est portée par un initié. « N’importe qui ne porte pas la chaise du Roi », fait savoir Eugène Kacou. Il ajoute que « tout est une question de famille et que seul un initié peut porter la chaise du Roi. À la suite du porteur, des femmes de la cour procèdent à un rituel de purification. Elles aspergent la cour avec une mixture faite de kaolin, de feuilles et de l’eau, juste avant l’arrivée du Roi comme il est de coutume.

Sa Majesté Nanan Boa Kouassi III fait son entrée triomphale, à 15 h 30. Le 17e Roi de l’Indénié est à abord d’un véhicule noir. Il est ovationné par son peuple qui lui voue respect et considération. Tous les hommes sont debout. Les femmes restent assises comme le veut la coutume N’Dénian qui vénère la mère. Le système de filiation ici dans l’Indénié est un système matrilinéaire dans lequel la femme possède un rôle décisionnel prépondérant. C’est un régime social dans lequel la filiation relève du lignage de la mère,où la parenté se transmet par la femme.

Nanan Boa Kouassi III est escorté par deux porte-cannes et des dignitaires de la cour. Le roi descend de son véhicule. Habillé d’un « grand pagne de valeur » couleur blanc avec des motifs noirs qui expriment les pensées et la culture Agni. La coiffe du Roi, un chapeau noir surmonté de plaques d’or. Une grande chaîne au cou, des chaussures (Abodjé) blanches assorties. Le Roi avance « majestueusement », monte dans le sanctuaire qui lui est consacré et rejoint son trône. Le trône sur lequel il est une fois par an, le jour de la fête de l’igname. Toujours accompagné par le son expressif du Kyniankpli. Sa Majesté est enfin installée sur son siège entouré de ses porte-cannes.

Les « pômahan » (cannes) tenues par les portes cannes sont en or et traduisent des proverbes. Sur la première tenue par le porte canne principal Nanan Adjéhi, on voit un homme en train de pousser un autre « ce qui veut dire que quand on voit quelqu’un grimper à l’arbre, on l’aide à monter, on aide ceux qui peuvent faire quelque chose, on n’aide pas ceux qui sont paresseux ». Sur la deuxième canne, on voit deux personnes manger dans le même plat. « Ça veut dire simplement qu’on n’est pas égoïste », a expliqué Eugène Dié Kacou parlant du peuple N’Dénian.

Intronisé le 22 février 1997, Nanan Boa Kouassi III, est à sa 24e année de règne sous lequel le Palais royal a été totalement rénové. Il jouit d’une solide légitimité bien rendue par le peuple N’Dénian pour ses actions de paix et de cohésion sociale. Son peuple lui témoigne son affection pour toutes ses actions en faveur du royaume, et même en dehors du royaume. « C’est un grand Roi à la tête d’un grand royaume », ne cesse de répéter le chef du village de Zouhounou, nanan Kouamé Kouadio II, porte-parole du Roi. Sa Majesté Nanan Boa Kouassi III, est bien en place. Le Roi respecte les mesures barrières. Il porte un cache-nez » estampillé du tabouret royal, le regard droit. Les mouvements et les déplacements sont interdits, « personne n’a le droit de passer devant le Roi », font savoir les organisateurs au micro. Tous les fils et filles du royaume sont réunis autour de leur souverain « le roi de tout le monde » pour le rituel.

Le rituel de la reconnaissance au tubercule nourricier

Le peuple Agni N’Dénian (à l’Est de la Côte d’Ivoire) est originaire de Agnuangnuan en Gold Coast au Ghana actuel. Sa migration remonte au 18e siècle (1740-1745). Elle est consécutive au conflit entre les royaumes du Denkyra et de l’Ashanti. Après avoir vaincu les Denkyra, l’Ashantihené cherche à étendre sa domination sur toutes les tribus voisines notamment les baoulé, les Djuablin et les N’Dénian. Pour échapper à la domination Ashanti, les N’Dénian conduits par leur chef, Ahy Bahyé, se dirigent vers l’Ouest et se fixent sur la rive gauche du fleuve Comoé. La première installation correspond au territoire situé entre Zaranou et Ebilassokro. Ahy Bahyé qui se sentit hors d’atteinte de ses poursuivants se fixa à cet endroit qu’il appela « Sanan éhoué » ce qui signifie « sauf la mort » m’arrachera d’ici. Ahy Bahyé ayant pris conscience qu’une grande quiétude était assurée s’écria, « N’Dé me nian » ce qui veut dire « je suis assis, je regarde ». L’expression N’Dé me nian donna le mot N’Dénian dont la déformation coloniale a donné Indénié.

L’igname a été pour ce peuple la denrée « salvatrice » qui, du fait de sa parfaite conservation, a permis aux aïeux des Agni de l’indénié de ne pas connaître les affres de la famine et de survivre lors des longues migrations historiques. « La fête en honneur de l’igname n’est pas un épiphénomène chez le peuple N’Dénian, c’est un grand signe de reconnaissance que nous manifestons à l’égard de ce tubercule nourricier » a rappelé le chef du village de Zouhounou Nanan Kouamé Kouadio II, porte-parole du Roi Nanan Boa Kouassi III. C’est pourquoi poursuit-il, « la fête de l’igname est célébrée avec faste pour pérenniser notre tradition, nos us et coutumes, afin de les transmettre aux générations futures », a justifié Nanan Kouamé Kouadio II. Il ajoute, « c’est aussi un moment de purification de renouvellement de notre pacte ancestral, de retrouvailles, un moment de communion, avec nos mannes ».

La sortie des sièges et exposition des “Bia”

Après les échanges de nouvelles entre le porte-canne de la cour royale, Nanan Adjéhi, et les invités représentés par le porte-parole du chef de canton de Niablé, Nanan Adou Bédiakon Jonas, intervient le moment de la libation. Aucune cérémonie à la cour royale ne commence sans la libation qui consiste à invoquer les ancêtres. Avant la libation, les femmes de la cour chantent « l’Oséhyé » un chant d’exorcisme entonné au début et à la fin de tout rituel pour conjurer le sort. Puis le porte-canne du Roi, à la tête d’un groupe de notables, tient en main une bouteille de boisson forte culturellement choisie pour l’usage. « Ce n’est pas n’importe quelle boisson, c’est du Gin estampillé de piécettes appelé « dédé » chez nous en Agni ». Nanan Adjéhi rend hommage aux ancêtres et aux esprits pour leur protection au peuple N’Dénian. Il a imploré les bénédictions de « Gnamien kpli » le Dieu créateur pour l’année nouvelle.

Le sacrificateur du trône qui préside la cérémonie de rituel est bien présent, à 15 h 42, « mais son nom ne se dit pas publiquement », fait savoir Dominique Tanoh. À sa suite, des hommes en culotte tous de blanc vêtu font leur apparition. Deux longues planches tenues chacune par deux porteurs sont posées à même le sol. Elles servent de supports aux tabourets royaux qui ne doivent pas toucher le sol. Comme à chaque étape, avant la sortie des sièges. Les Komian qui ont la science de la connaissance mystique occupent la scène. Une d’entre elles porte sur sa tête une cuvette de liquide une fusion d’eau et de kaolin. Le récipient est tenu par un homme, le seul parmi les féticheuses. La cour est ensuite aspergée et purifié « pour que ceux qui ont des idées obscures, ou pensent faire quoi que ce soit contre le bon déroulement de la fête soient vaincus », explique Tanoh Dominique de la cour royale.

Les sièges sortent enfin. Couverts de tissus blancs, ils sont transportés au milieu de la cour royale. À la vue des sièges, tout le monde se lève les hommes aussi bien que les femmes « Ces éléments du sanctuaire ne doivent pas toucher le sol ». Les sièges royaux sont posés sur deux longues planches sorties du lieu secret. Les bia sont exposés ensuite disposés selon l’ordre de succession des rois.

Les sièges arrivent précédés par un tam-tam fait en peau de panthère. « On ne tape pas ce tam-tam comme les autres, ont le gratte », révèle Eugène Kacou. Il explique que les Agni ont peur de la panthère et estiment que le félin même mort est dangereux. Devant le tam-tam un des prêtes célébrant tient un sabre (Ahôtô) « c’est pour dégager tous les esprits impurs et biscornus » qui peuvent entraver la bonne marche de la cérémonie. Tous les porteurs sont en blanc et font un tour d’honneur avec les sièges. Selon M. Tanoh la couleur blanche symbolise la pureté du cœur, du corps et de l’esprit. Signe de ce que « tout ce qui se passe dans le royaume, se passe dans la clarté, car l’obscurité n’a pas de place chez les N’Dénian », fait savoir Dominique Tanoh.

Béatification de certains rois de l’Indénié.

Dans le royaume de l’Indénié, on dédie un siège à un roi en tenant compte des actions qu’il a posées de façon positive. « C’est une façon de canoniser les chefs comme cela se fait dans la religion », confie Tanoh Dominque. Il y a 11 sièges alors qu’il y a 16 Rois qui ont précédé Sa Majesté Nanan Boa Kouassi III. « Parce que ce ne sont pas tous les rois qui ont les sièges », explique Eugène Dié Kacou. Il ajoute que c’est sept ans après le « départ du roi », qu’il est décidé, si le défunt Roi doit avoir droit à un siège ou non. « Cela ne veut pas dire que les autres ne sont pas méritants, mais dans toutes les compétitions, on prend les plus méritants », justifie Dominique Tanoh. Il poursuit « tous ont eu de la valeur, mais certains ont marqué leur époque ». Ces chaises attribuées ou décernées au Roi est aussi une sorte de décoration (à titre posthume) pour leur mérite, « c’est pour dire que la reconnaissance du mérite ne date pas d’aujourd’hui chez le peuple N’Dénian souligne ce fils de la cour royale.

À présent, les sièges sont lavés. Pour leur nourriture, le Roi offre un bœuf, un mouton, quatre caisses de boisson Gin et 20 cartons d’œufs. Le célébrant nomme chaque siège et dépose du M’Voufou (la poudre de l’igname) et des œufs sur les sièges en signe d’offrande aux ancêtres. « C’est un moment solennel de parfaite communion avec les ancêtres », fait savoir Eugène Dié Kakou. Quatre individus tenant chacun, une patte d’un bélier, frappe au sol l’animal. Une façon de faire gicler suffisamment le sang pour asperger les sièges. Le mouton est immolé son sang mélangé à la boisson Gin pour enduire les sièges. Cette cérémonie selon le peuple N’Dénian marque le trait d’union entre les vivants et les morts et autorise le roi à partir de cet instant à consommer l’igname. Elle ouvre également la consommation et commercialisation de l’igname fraichement moissonnée.

Les œufs du Roi
Aujourd’hui, c’est le nouvel an de tous les Agni de l’indénié. Au nouvel an, on présente ses vœux et on fait des cadeaux. Ce jour de la fête de l’igname au Palais royal, les cadeaux (en nature et en espèce) sont faits au Roi Nanan Boa Kouassi III. « C’est ce qu’on appelle donner des œufs au roi », fait savoir Eugène Dié Kacou. Une table dans le fond est installée pour recevoir la liste de tous les cadeaux. Les noms des donateurs sont enregistrés et publiés au fur et à mur.

Le M’voufou d’igname est distribué par petite poignée à toute l’assistance. Le foie de l’animal sacrifié est braisé et découpé en petit morceau. Une partie est réservée aux reliques et déposée sur les sièges, et l’autre partie est consommée séance tenante par l’assistance sauf les femmes. « Il (le foie de l’animal cuit) apporte le bonheur et la prospérité, explique Eugène Kacou. Le M’voufou est répandu dans la cour pour les esprits. « L’Abodan » danse de réjouissance est alors exécutée pour égayer les mannes et les ancêtres. Elle est dansée par les Dihyé (les nobles) et les initiés. « Nous venons avec joie, et l’amusement, Nanan Boa Kouassi III est notre grand Roi, le Roi de tout le monde », chantent les femmes en chœur. C’est la nouvelle année chez les N’Dénian. Nous sommes à l’an 276 du royaume du peuple Agni de l’Indénié.

Reportage réalisé par Marcel N’Gbesso
Source: AIP

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