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Le département de Kouto

Erigée en préfecture par le Décret N° 2008-96 du 05 mars 2008, avec sous sa coupole cinq sous-préfectures (Kouto, Gbon, Kolia, Sianhala, Blésségué) et trois communes (Kouto, Gbon et Kolia), Kouto est aujourd’hui lancée sur la voie du développement.

Au recensement de 1998, l’actuel département de Kouto comptait 127.165 habitants pour une superficie de 3613,9 km².

La population du département se compose d’une part d’autochtones Sénoufo et Malinké et d’autre part d’allogènes, généralement des fonctionnaires, agents de l’Etat, travailleurs du privé, mais aussi des ressortissants étrangers venus notamment des pays de la sous-région (CEDEAO). Tous ces peuples vivent en parfaite harmonie dans les différentes localités du département.

Au plan économique, l’agriculture occupe une place de choix dans les activités des populations de Kouto. Cette activité est exercée surtout par le peuple Senoufo qui est traditionnellement agricole. Les cultures vivrières, surtout céréalières, et les cultures pérennes (anacarde, coton) composent l’essentiel des productions.

Les Malinkés et les ressortissants de la CEDEAO sont, eux, commerçants ou transporteurs, pour la plupart.

Le marché se tient régulièrement surtout dans les trois grandes localités que sont Kouto, Gbon et Kolia avec une affluence acceptable. Seulement, les clients trouvent encore ces marchés un peu pauvres en vivriers et en viande.

Deux boulangeries modernes dont l’une à Kouto et l’autre à Gbon fournissent régulièrement du pain à la population du département.

Côté transport et des voies de communication, l’on note que depuis que le bitume de la voie internationale menant à la frontière du Mali a atteint la ville de Kouto, le trafic routier est devenu plus dense. Cependant, les pistes menant aux différents villages nécessitent un reprofilage.

Quant aux télécommunications, trois sociétés de téléphonie mobile assurent la couverture du département avec des difficultés de couverture par endroits. La téléphonie fixe, elle, ne marche plus depuis 2002 et le débit de la connexion Internet est faible.

Dans les localités comme Kouto, Kolia et Gbon, les petits artisans participent activement à l’animation de la vie économique et y trouvent leurs comptes.

Pour faciliter les opérations bancaires, trois agences de deux structures sont implantées dans le département, deux à Kouto et une à Gbon.

En ce qui concerne le secteur Education-Formation, l’on constate le retour à la normale après le passage à vide dû à la crise sociopolitique qui a ébranlée le pays pendant dix années.

Le département de Kouto compte 66 écoles primaires dont deux privées catholiques.

Quand au secondaire, l’on dénombre trois établissements d’enseignement général (les collèges municipaux de Gbon et de Kolia et le lycée de Kouto) et deux centres de formation professionnelle (CFP) à Kolia et à Kouto.

Au niveau religieux, les populations sont majoritairement musulmanes. Cependant, le catholicisme est aussi bien implanté dans les localités du département. On trouve aussi des représentations de chrétiens évangéliques dans les principales localités.

Pour le secteur de la santé, l’on compte trois centres de santé urbains avec des prestations médicales primaires sans spécialité, en termes de médecine générale et de maternité. Ces centres de santé se situent dans les trois chefs-lieux de commune à savoir Kouto, Gbon et Kolia.

En outre, 16 centres de santé ruraux dont quatre cases de santé tous animés par des infirmiers d’Etat et/ou des sages-femmes existent dans d’autres localités du département de Kouto.

Au plan sécuritaire, ce sont une gendarmerie implantée à Gbon et un commissariat de police implanté à Kouto qui assurent conjointement la sécurité des populations depuis le redéploiement de l’administration.

Enfin, l’on souligne l’existence d’une agence de la SODECI et une de la CIE qui assurent l’approvisionnement en eau et en électricité dans le département, agences basées précisément à Gbon.

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