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Boundiali: Siama Bamba, président du conseil régional « la bagoué a retrouvé sa dignité grâce au programme de développement du président de la république Alassane Ouattara».

Le président du conseil régional de la bagoué   Siama Bamba a au cours d’un entretien le 25 septembre 2020  déclaré que Les populations de cette partie du Nord de la Côte d’Ivoire ont   retrouvées leur dignité grâce au programme de développement du président de la république Alassane Ouattara. Avant de les inviter  à voter le  31 octobre 2020 le candidat du rassemblement des  houphouetistes pour  la démocratie et la paix (R.H.D.P.) Alassane Ouattara .  Afin  selon lui « de continuer à bénéficier des actions de développement». C’était juste après la cérémonie de sortie de 94 filles déscolarisées  et jeunes- mères  de la première promotion  du centre de service civique de Guinguéréni.

«Nous, en tant que militant du parti présidentiel,  nous avions promis  aux parents qu’avec  l’arrivée du président Alassane Ouattara à la tête du pays, la région de la bagoué allait connaitre un rayonnement. Et nous constatons un changement qui est très visible aujourd’hui. Je regrette d’entendre certains dire qu’ils n’ont rien obtenu ou que la région n’a rien eu. Nous devrons être réalistes en reconnaissant l’amélioration de nos  conditions de vie et dire merci au président Alassane Ouattara. Aujourd’hui la ville de Boundiali qui est  la capitale de la région de la Bagoué  est  entrain de retrouver son rayonnement d’antan. Vous avez la possibilité d’aller à Tengrela, faire vos courses et revenir le même jour à Boundiali. Ce qui qui était impensable  à l’époque ».

Idem pour Boundiali-Odienné ou il fallait mettre cinq heures de route  a  t-il révélé. Aujourd’hui l’on peut sans difficultés aller de  Boundiali-Seguela, Boundiali–Korhogo et bientôt Boundiali–Dianra  dont les travaux vont démarrer très bientôt. La ville de Boundiali est devenue par excellence  un carrefour. Les cars de transport de passagers d’Odienné passent par Boundiali pour relier Abidjan, beaucoup de camions de transport Maliens en provenance d’Abidjan ou de Bamako préfèrent passer par Boundiali. Certains usagers de la route de véhicules personnels pour aller à Touba préfèrent passer  par Boundiali-Odienné. Aussi, avons-nous remarqué la création de nouvelles lignes de transports de cars qui quittent Boundiali pour joindre les villes de  Man, Guiglo à l’ouest du pays ce  qui étaient inimaginable  même en rêves. Et bientôt on aura le poste juxtaposé du poste de  contrôle de la frontière Nigouni à Tengrela. Ainsi  le trafic des marchandises du Mali passera en grande partie par le port de San Pdero en passant par les villes de  Soubré-Issia-Daloa-Vavoua-Séguéla-Kani-Boundiali-Tengrela et le Mali. Il est à noter que Boundiali-Bamako (Mali) est distancé de 450 kilomètres. Mais à l’étape actuelle si vous quittez Boundiali en passant par Korhogo  pour rallier Bamako  vous en avez pour 820 kilomètres. Nous avons bon espoir pour l’avenir, c’est peut être lent, mais nous  sommes conscients que nous ne sommes pas les seuls. J’avoue que nous sommes réconfortés de la dignité retrouvée par nos parents. Aujourd’hui, je suis heureux de savoir que nos parents effectuent les voyages à travers tout le pays tranquillement sans qu’on ne leur demande  des cartes de séjour… » a souligné Siama  Bamba.

Il a ajouté « Je demande aux parents de voter le président Alassane Ouattara pour parachever le beau travail entamé et surtout pour garantir la paix si cher à tous. Les actions de développement que nous posons est la matérialisation, la traduction sur le terrain  du  programme de son gouvernement. À titre d’exemple, avant l’accession du Président Alassane OUATTARA au pouvoir, la sous-préfecture de Boundiali avait qu’une seule localité électrifié (ville de Boundiali), et électrifiée comment  s’interroge t-il? une bonne partie de la ville sans électricité. Quand à la sous-préfecture de Ganaoni, sur 15 villages, aucun n’était électrifié. Mais à ce jour, nous avons seulement cinq villages  non électrifiés. Au regard de tous ces acquis. En tant que Coordonnateur Régional du Rassemblement des Houpouetistes pour la Démocratie et la Paix ( R.H.D.P) avec mes frères et sœurs le coordonnateur régional en chef, le ministre Bruno Nabagné Koné, la Ministre Marietou Koné, la sœur députée de Tengrela  Mariam Traoré, Bamba Sanogo, Yaya Dembélé , Nanourou Diarrassouba la  coordination régionale de la bagoué fera honneur au président de la république pour son élection au soir du 31 octobre 2020  a rassuré Siama Bamba. 

Pour revenir à la Bagoué, il est bon de rappeler que le nom « Bagoué » est une  déformation de ‘’ba-gbê’’  qui veut dire en malinké fleuve blanc à l’opposé à la région du   ‘’ba-fing’’ à  Touba qui veut  dire  le fleuve noire et le ‘’ba-wlé’’ à Odienné  dans la région du  kabadougou qui veut dire le fleuve rouge. La Bagoué est composée de trois départements, Boundiali, Tengrela et Kouto,  pour une superficie de 10 668 km2 et  une population de 375 681 selon le recensement général de la population et de l’habitat de 2014. Elle  fait frontière avec les  régions du poro, (korhogo) à l’Est, au Nord la région de Sikasso (Mali) et Folon, Nord-Ouest Kabadougou et Worodougou  et au Sud la région du bereh (Mankono). Le fleuve la ‘’Bagoué’’ est le seul fleuve en Côte d’Ivoire  qui coule du Sud vers le Nord du pays, les autres fleuves coulent du Nord vers le Sud. Et elle fait partie du bassin du Niger.

« C’est  une région essentiellement agricole coton, d’anacarde, mangues. Elle  n’est pas  épargnée par le phénomène de l’orpaillage  qui va en  grandissant. Tous nous connaissons les conséquences énormément désastreuses tant sur le plan économique, social, environnementale… En 2012, nous avons rédigé un mémorandum sur l’orpaillage dans la Bagoué qui a été remis aux autorités administratives et politiques. On ne peut pas dire que la région de la Bagoué était enclavée puisqu’elle même n’existait pas. Elle était composée de deux départements faisant partie intégrante  de l’ex-région des savanes. Elle n’a  malheureusement pas bénéficié pendant les vingt dernières années avant l’arrivée du Président Alassane OUATTARA au pouvoir d’investissements et ce dans tous les secteurs. Pour rappel, pour bénéficier d’une infrastructure socio de base de l’ex Fonds Régionaux d’Aménagement Ruraux (F.R.A.R), la population devrait payer une contribution du coût (20% du coût du projet) de celle-ci. Cela était un handicap énorme pour des populations essentiellement agricoles. Très souvent, deux cas de figures s’offraient à eux :Soit  l’entrepreneur réalisait l’infrastructure avec ses propres fonds sur la base de 80% du coût, soit que la population restait lui devoir sa côte part, ce qu’était pratiquement difficile car certains villages pouvaient mettre dix ans à rembourser l’entrepreneur pour une seule infrastructure réalisée. Vous voyez qu’à ce rythme, c’était difficile à bon nombre de villages de s’offrir des infrastructures. À cela, il faudra ajouter la succession d’évènements malheureux socio politiques de la Côte d’Ivoire  qui ont entraîné la suspension de certains travaux qui étaient en cours notamment la route de la colas ou route Boundiali-Tengrela-Frontière-Mali. Cette route ayant fait l’objet de plusieurs premières pierres ont été posées par les Présidents Bédié et GBAGBO avant d’être réalisée par le Président Alassane OUATTARA. Ce qui expliquait le grand besoin en termes d’infrastructures de bases  dans la région de la bagoué » a toute fois précisé le président du conseil régional de la bagoué.

Bamba Siama a aussi annoncé «  a notre arrivée à la tête du conseil régional, nous avons ainsi orienté notre action de développement grâce à la cartographie  des besoins réels des populations, que nous avons élaboré en deux étapes. D’abord en collaboration avec les services déconcentrés de l’état. Et ensuite des séances de travail ont été organisées avec les chefs de villages à qui nous avons demandé au préalable de venir aux réunions avec l’expression de leurs préoccupations  par ordre prioritaire. Et nous avons constaté que l‘école venait en première ligne suivi des besoins en eau, des infrastructures sanitaires, puis  les routes qui  étaient un besoin  crucial pour désenclaver les villages et surtout faciliter l’évacuation des productions agricoles. Pour ce qui est de l’eau, nous avons constaté un accroissement de la population qui a créé une inadéquation entre les besoins d’eau et les forages existants qui étaient aussi vétustes. Certaines pompes hydrauliques ont  plus  25 ans d’existence d’où un  besoin criard d’eau  potable. Cette cartographie a été un bon tableau de bord pour nous. Ainsi nous avons commencé par équiper progressivement la région  d’abord en infrastructures scolaires, hydrauliques, (les pompes à motricité humaines, HVA) les dispensaires et maternités ainsi que les ambulances pour l’évacuation des malades des cas urgent. Des patients perdaient  la vie par l’absence de ces ambulances d’évacuations ».

Aussi, avons nous été accompagnés par des structures étatiques : Conseil Café-Cacao avec deux ambulances, six forages à motricités humaines, l’ONEP six Hydrauliques Villageoise Améliorée (HVA). Le volet spirituel n’a pas été occulté. Nous avons bénéficié du soutien de plusieurs ONG islamiques qui s’est traduit par l’obtention de deux écoles primaires de six classes, dix mosquées, un HVA, un don de 1000 Corans et pendant plusieurs années, des bœufs étaient immolés au cours des fêtes de la Tabaski pour soutenir les familles démunies…a déclaré cet ancien cadre de la  Caisse Nationale de Prévoyance Sociale (C.N.P.S). « J’avoue que la formation reçue à la CNPS m’a beaucoup aidé dans ma carrière d’agent de développement. J’en profite pour remercier tout le personnel de la CNPS avec à sa tête monsieur Charles KOUASSI le Directeur Général et tous ses prédécesseurs. Sans oublier tous mes patrons et mes collègues ». 

Au niveau scolaire, ajoute-t-il, « nous avons  encouragé nos parents à la scolarisation des enfants et surtout de la petite fille qui rivalise maintenant avec les garçons en termes d’effectifs  dans les écoles primaires, collèges et lycées. Ce qui était impensables quand on fait un retour en arrière. Certains parents préféraient assigner les garçons à la garde des bœufs au lieu de les inscrire à l’école,  ce qui nous donne encore de nos jours des enfants bouviers. Nous relevons malheureusement encore des cas de filles victimes de mariages précoces. Avec l’école obligatoire  décrété par gouvernent et une prise de conscience des parents, nous constatons un réel engouement pour l’école. Ce qui n’est pas sans conséquences. Nous sommes rentrés dans un cycle de 2e voir 3e écoles dans certains villages. Il y a de plus en en plus de pression, sans compter les lycées et collèges qui  commencent à être surpeuplées. Plus de six  villages de la région ont construit ou commencé à construire d’eux-mêmes  leurs collèges. Nous les félicitons et encourageons et nous nous engageons à les accompagner. Il s’agit des villages Yélé , suivi de Baya, Siempurgo, Néguépié, Ndéou, Blésségué et San dont nous venons de procéder à la  remise de clés.

« Comme bilan, je dirai que beaucoup a été fait dans tous les domaines. Mais aux  regards des besoins exprimés par les populations, j’avoue que beaucoup reste encore à faire. Ce que nous recherchons aujourd’hui, est d’aider les populations à accroître leurs ressources, les encourager à plus de solidarité pour mener des actions de développement d’elles-mêmes. De ce côté, nous constatons qu’il y a une réelle volonté. Si les populations ont plus de ressources, elles pourront encore mieux se prendre en charge par la réalisation de certaines infrastructures bases. Je le répète encore ici, nous allons beau avoir les moyens conséquents, nous ne pourrons jamais faire le bonheur d’un village sans l’implication de ses enfants. Nous encourageons la création des mutuelles dans les villages et nous félicitons celles  qui existent pour le travail incommensurable  abattu  sur le terrain. Pensons à la création des fédérations des mutuelles par zone géographique, par sous-préfectures. Cela permettrait d’accroître les moyens pour la réalisation de certaines infrastructures. Des exemples existent en la matière et j’en profite pour féliciter une fois de plus le ‘’Kadilet’’ Ouest dans le département de Tengrela qui a créé la mutuelle de développement du Kadilet Ouest ( MU.DE.K.O) qui regroupe plus de 6 villages et qui est un très bel outil de développement ». 

En ce qui nous concerne, nous continuerons de faire le  nôtre. Et pour cela je demande aux populations de la Bagoué de nous accompagner avec le président Alassane Ouattara  pour achever l’excellent travail qu’on a commencé ensemble » a conclu le président du conseil régional de la bagoué Siama Bamba.

Entretien réalisé par Aly OUATTARA

(Correspondant régional)

Légendes photos Boundiali: Siama Bamba, président du conseil régional « la bagoué a retrouvé sa dignité grâce au programme de développement du président de la république  Alassane Ouattara»

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