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Conflit foncier / Les populations de Petit-Bassam sur pied de guerre : Le Cnra indexé.

Si rien n’ai fait pour juguler le conflit foncier qui oppose les populations de Petit-Bassam dans la commune de Port-Bouët au Centre National de Recherches Agronomiques, Abidjan connaîtra des jours sombres les semaines à venir.

C’est ce qui ressort du point de presse organisé le samedi 20 juillet dernier à Petit-Bassam par les membres de la générations Tchagba rassemblés autour de Kodja Zache Roch, Président de la commission foncière du village de Brégbo.

A l’assistance, M.Kodja a rappelé que le terrain litigieux est la propriété légale des 5 villages de la commune ( Brégbo, Akoue-Agban, Anan, Petit-Bassam et Abouabou ) et ce conformément aux décrets No 82-262 du 17 mars 1982 et No 2016-138 du 09 mars 2016. En effet ces dites dispositions stipulent selon l’ orateur du jour que toute la zone concernée est déclarée zone d’ habitation. Ce qui met fin à toutes activités y compris celles du Cnra.

De toute évidence, les responsables de ce centre de recherches usent de toutes les manières pour contourner ces dispositions juridiques au dire de M. Kodja. Il en veut pour preuve la tentative de ces derniers de confisquer ces terres en se basant sur un arrêté agricole portant sur 788 ha de Hiro de 19 67 pourtant annulé par les décrets sus-mentionnés.

C’est cette mauvaise foi de ces autorités qui semblent bénéficier des mains occultes que les populations Atchan de Petit-Bassam veulent dénoncer et combattre.  » Sinon comment comprendre que le même Etat dont émane le Cnra reconnait nos droits et nous donne des titres de propriété et que les responsables d’ une entité du même Etat s’ y opposent farouchement ? « , s’est-il interrogé.  » C’est du jamais vu ! « , a t-il poursuivi en mettant en garde la direction du Cnra.

Ce qui provoque la colère des populations c’est l’information faisant état de la suspension de la délivrance de nos actes de propriété. Cette information si elle est confirmée mettra le feu aux poudres à en croire le conférencier du jour estimant que l’ Etat se fout des populations en s’ adonnant à ce double jeu qui met en péril toute une génération.

C’est pour prévenir cette grave crise qui se profile à l’ horizon que les jeunes de la génération Tchagba invite le gouvernement à prendre des mesures idoines pour garantir la paix et la quiétude dans le district d’Abidjan.

 » Si le Cnra nous pousse à bout il y aura des conséquences incalculables  » a t-il prévenu. En guise de propositions, l’orateur du jour a suggéré en autres la continuité de la délivrance des actes administratifs ( ACD ) sur l’ensemble des lotissements approuvés, la délocalisation du Cnra, l’ arrêt du Cnra de toutes actions de sabotage et d’ instauration d’un climat d’ insécurité etc…

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